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Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes

Communiqué de presse – Hamilton (Ontario), 23 février 2023

La Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes est un événement national qui vise à sensibiliser sur la problématique de la traite des êtres humains et à promouvoir des actions pour la prévenir et la combattre. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, la traite des êtres humains entreprend des actions tel que le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes en utilisant la coercition, l’enlèvement, la fraude, la tromperie ou l’abus de pouvoir d’une personne en position de vulnérabilité, en ayant pour fins leur exploitation. La traite des personnes peut prendre de nombreuses formes, notamment l’exploitation sexuelle, le travail forcé et le prélèvement d’organes.

Le Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara a reçu des fonds pour venir en aide aux jeunes qui sont particulièrement vulnérables à la traite des personnes ainsi qu’à leurs familles. Il s’agit d’une étape importante dans la lutte contre la traite des êtres humains, car les jeunes sont souvent très exposés au risque d’être ciblés par les trafiquants. Le CSCHN continue de fournir l’éducation et la sensibilisation de même que des services de soutien et d’aide personnalisée pour aider les jeunes et leurs familles à reconnaître les signes de la traite et à prendre des mesures pour la prévenir.

Il est également important de noter que la région de Niagara est particulièrement exposée à la traite des personnes, notamment en ce qui concerne l’exploitation sexuelle. Cela est dû à divers facteurs, notamment sa situation sur une importante voie de transport et sa proximité avec la frontière américaine. Le Centre canadien pour l’élimination de la traite des personnes a identifié la région de Niagara comme une plaque tournante de la traite des personnes au Canada, et il est important que les communautés soient conscientes de ce problème et prennent des mesures pour le combattre.

Dans l’ensemble, la Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes est un rappel important de la nécessité de travailler ensemble pour prévenir et combattre la traite des personnes, et le travail de notre organisation pour soutenir les jeunes et leurs familles est un élément crucial de cet effort.

Nous savons que la traite des personnes est un problème complexe et omniprésent qui touche de nombreuses communautés, dont la ville de Hamilton :

La ville de Hamilton est également considérée comme une zone à haut risque pour la traite des personnes en raison de son emplacement sur la principale voie de transport entre Toronto et la frontière américaine, ainsi que de sa proximité avec la région du Niagara. Le Service de Police de Hamilton a identifié la traite des personnes comme un problème important dans la ville, particulièrement en ce qui concerne le trafic sexuel et l’exploitation des jeunes vulnérables.

Le CSCHN continue de jouer un rôle important dans la lutte contre la traite des personnes à Hamilton en fournissant du soutien et des ressources aux jeunes et aux familles de la ville, notamment en les sensibilisant aux signes de la traite, en offrant des services d’aide personnalisée et de soutien psychothérapeutique aux victimes, ainsi que des programmes de sensibilisation et de prévention pour soutenir les jeunes à risque.

Il est essentiel de travailler avec les organisations locales et les groupes communautaires de Hamilton et de la région du Niagara pour lutter contre la traite des personnes, car elle nécessite une réponse coordonnée et globale. Il pourrait s’agir d’un partenariat avec le Service de Police de Hamilton, les maisons d’hébergement et les services de soutien locaux, ainsi que d’autres organisations communautaires, afin de sensibiliser les diverses communautés à cette problématique et de fournir un soutien aux victimes et aux survivants.

Enfin, il est important de se rappeler que la traite des êtres humains est un problème mondial qui touche des millions de personnes dans le monde. La Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes est l’occasion de sensibiliser le public à cette problématique, mais la lutte contre la traite exige de la part des individus et des organisations dans chaque communauté d’éduquer, de revendiquer et d’agir continuellement.

Renseignements :
Loubna Moric, Directrice (intérimaire) Programmes contre la violence et les agressions sexuelles et les initiatives communautaires
Tél. : (905) 734-1141 – www.cschn.ca

Catalyseur de changement

 Communiqué de presse – Welland (Ontario), 2 février 2023

Le Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara se joint au reste du Canada, aux États-Unis et, plus récemment, à l’Irlande et au Royaume-Uni, pour célébrer le Mois de l’histoire des Noirs. En partenariat avec le Centre francophone Hamilton, tout au long du mois, nous organiserons de multiples activités dont le point culminant sera le 10e gala annuel qui aura lieu le 25 février. Mais soyons honnêtes, le Mois de l’histoire des Noirs n’est pas qu’une partie de plaisir. C’est aussi l’occasion de se remémorer et de réfléchir à des moyens d’améliorer le monde dans lequel nous vivons tous.

Avez-vous déjà entendu parler de Chloe Cooley? C’était une jeune femme noire qui a résisté à son propre asservissement à Queenston, juste en arrière de chez nous, à la fin du 18e siècle, et qui est honorée par Postes Canada.  À cette époque, l’esclavage dans le Haut-Canada était en hausse, mais les choses changeaient, il y avait de l’électricité dans l’air et Chloé, qui était connue pour sa forte volonté, qui refusait souvent d’obéir et qui était connue pour quitter la propriété de son maître pour se promener sans permission, allait être un catalyseur de changement.

C’est ainsi qu’en mars 1793, au milieu de rumeurs selon lesquelles l’esclavage pourrait bientôt être aboli et craignant de perdre son investissement, l’esclavagiste de Chloé l’a enlevée, ligotée et forcée à monter sur un bateau qui lui a fait traverser la rivière Niagara jusqu’aux États-Unis, où elle a été vendue. Cependant, elle ne s’est pas laissée abattre facilement et s’est vivement défendue. Ses cris et ses tentatives pour se libérer ont attiré l’attention de témoins qui ont ensuite raconté ce qu’ils ont vu au lieutenant-gouverneur Simcoe. Il utilisera ces témoignages pour introduire une nouvelle législation en juillet 1793, moins de 4 mois après l’enlèvement de Chloé, et c’est ainsi que la Loi antiesclavagiste du Haut-Canada a été adoptée.

Cette loi, n’a pas libéré un seul esclave mais a empêché leur importation et a affranchi à l’âge de vingt-cinq ans les enfants nés d’esclaves. Par la suite, l’esclavage a décliné et en 1834, 41 ans après que Chloé se soit battue, il a été aboli dans les territoires britanniques.

Et même si elle n’en a pas bénéficié, Chloé a réussi! Elle a ouvert un chemin vers la liberté pour d’autres, car ses actions ont conduit à l’abolition progressive de l’esclavage au Canada.  Elle a créé un refuge légal pour ceux et celles qui fuyaient l’esclavage, pour plus de 30 000 Noirs américains en quête de liberté.

Rejoignez-nous ce mois-ci et tout au long de l’année pour célébrer et reconnaître le travail qui a été fait et qui doit encore être fait pour faire de notre monde un lieu plus inclusif. Un endroit où l’on peut marcher dans la rue en toute sécurité la nuit, un lieu où l’on n’a pas peur d’être arrêté sans raison, et ce quel que soit notre religion, notre couleur ou notre sexe.  Le racisme et la discrimination doivent cesser maintenant.

Mettons un terme à tout cela et, comme Chloé, battons-nous et défendons les autres lorsque nous sommes témoins de préjugés. Rappelez-vous, il ne faut qu’une toute petite étincelle pour allumer un brasier.

Renseignements :

France Vaillancourt, Direction générale

Tél. : (905) 734-1141 – www.cschn.ca

Lien pour plus d’informations sur le Gala : www.facebook.com/events/

Lien vers la vidéo de Postes Canada : www.youtube.com

Créons un changement positif – Bell Cause pour la cause 2023

Communiqué de presse – Welland (Ontario), 25 janvier 2023

 Aujourd’hui 25 janvier en cette Journée Bell Cause pour la cause, la famille du CSCHN se joint à la conversation et s’engage à prendre des mesures significatives pour créer un changement positif.

Depuis 2011, les gens ici et partout sur la planète participent à la plus grande conversation sur la santé mentale au monde. Ensemble, nous avons pris de grandes mesures pour lutter contre la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale et pour nous inspirer mutuellement à poser des gestes visant à créer un Canada où tout le monde peut obtenir l’aide dont il a besoin. Il est toutefois clair que nous devons en faire plus.

Nous devons effectuer des changements et devons non seulement passer à l’action aujourd’hui, mais chaque jour!

Cette année, la campagne de la Journée Bell Cause pour la cause met l’accent sur les façons dont nous pouvons créer un changement positif et sur comment passer à l’action de manière significative. En utilisant les lettres du mot CHANGER, notre équipe de travailleurs et travailleuses en santé mentale partage comment nous pouvons tous créer un changement positif. Vous trouverez ici des montages vidéos qui pourraient vous inspirer.

Aidez-nous vous aussi à inciter d’autres personnes à se joindre au mouvement. C’est avec fierté que nous nous rassemblons, passons à l’action et contribuons à changer les choses pour la santé mentale au pays afin que tout le monde, du plus petit au plus grand, ait accès au soutien en santé mentale et en dépendance dont il et elle a de besoin pour s’épanouir.

Vous pouvez trouver des ressources et en apprendre davantage sur certains des organismes qui offrent des services et du soutien partout au Canada et télécharger la trousse Bell Cause pour la cause pour amorcer votre propre conversation sur la santé mentale et contribuer à créer un changement positif à la maison, à l’école ou au travail.

Nous tenons aussi à souligner que la famille du CSCHN attend avec impatience le lancement prochain de la ligne téléphonique d’urgence à trois numéros pour la prévention du suicide et la crise de santé mentale.

Joignez-vous à nous en témoignant votre soutien à toutes les personnes qui vivent avec une maladie mentale et à celles qui les aident.

Renseignements :

France Vaillancourt, Direction générale

Tél. : (905) 734-1141 – www.cschn.ca

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Nous vous souhaitons un joyeux temps des fêtes!

Joyeuses fêtes de la part de nous tous!

Nous espérons que vos journées seront remplies de joie, de rires et de santé durant ce temps festif et tout au long de la nouvelle année.

Vous trouverez ici la 5e vidéo annuelle du temps des fêtes. En espérant que vous aurez autant de plaisir à la regarder que nous en avons eu à la créer!

Soyez prudents et prudentes, faites de bons choix et surtout merci de nous faire confiance!

La famille du CSCHN

 

 

 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre; le CSCHN agit!

Communiqué de presse – Welland (Ontario), 25 novembre 2022

 

Aujourd’hui, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, donne le coup d’envoi aux 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre. Partout dans le monde, les femmes sont encore victimes de violence parce qu’elles sont femmes. La violence basée sur le genre ou fondée sur le sexe est un acte de violence en raison du genre d’une personne, de son expression de genre, son identité de genre ou sur son genre perçu.

Cette année, l’actualité concernant la violence basée sur le genre prouve la pertinence et la nécessité d’une période de sensibilisation comme celle des 16 jours d’activisme.

Ces dernières années ont été mouvementées. Notre organisme a connu une hausse en demande de services et de soutien depuis la pandémie. En ces 16 jours d’activisme, nous en profitons pour conscientiser la population au phénomène de la violence basée sur le genre qui peut toucher n’importe qui en raison de son sexe, son expression de genre, son identité de genre ou de son genre perçu. Pour sensibiliser la communauté dans nos régions de Niagara et de Hamilton, nous organisons pendant les prochains jours des activités en présentiel et en virtuel, tels que le lancement de la Campagne, des ateliers de sensibilisation auprès du public et des fournisseurs de service, la vigile du 6 décembre ou le lancement du comité aviseur auprès des jeunes contre la traite des personnes, pour n’en citer que quelques-unes, a affirmé Loubna Moric, directrice intérimaire du programme contre la violence basée sur le genre.

La semaine dernière, le gouvernement fédéral libéral a finalement publié son Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe. Bien que nous saluions cette initiative essentielle dans la lutte contre la violence faite aux femmes, plusieurs points du plan suscitent des questionnements. Notamment, nous critiquons l’exclusion des femmes francophones en contexte linguistique minoritaire et le manque d’encadrement contraignant les provinces et territoires à l’action. La communauté francophone fait face à la marginalisation sous diverses formes et à des obstacles pour accéder à des services de qualité en français. La barrière de langue et le manque d’information disponible en français constituent un impact négatif sur les efforts de sensibilisation et de prise en charge. Parler d’expériences traumatisantes dans une langue maîtrisée est donc une partie essentielle de la guérison et du processus de rétablissement d’une survivante, souligne Loubna.

La violence basée sur le genre est bien réelle, mais elle est aussi méconnue, d’autant plus que nous pensons souvent à la violence comme étant juste physique. La violence conjugale, le harcèlement sexuel au travail, les blagues sexistes et même les agressions sexuelles sont minimisés, et les victimes sont souvent blâmées pour les actes des agresseurs. Les femmes de notre région peuvent nous contacter pour des services personnalisés en mode virtuel ou en présentiel, que ce soit pour des renseignements, du soutien thérapeutique ou de l’assistance pratique, poursuit Loubna.

Les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes commencent le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se terminent le 10 décembre, Journée internationale des droits de la personne. Ils comprennent aussi le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.

Tout le monde a un rôle à jouer dans l’élimination de la violence faite aux femmes. Il est tout d’abord important que le public se conscientise, se mobilise et soutienne les femmes touchées par la violence. Nous pouvons tous et toutes agir dans cette lutte contre la violence basée sur le genre. Soyez des nôtres et ensemble mettons fin à la violence! Soyons tous alliés!, conclut Loubna Moric.

Le Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara a pour mandat et mission d’offrir des services de santé, sociaux et communautaires en français, afin d’améliorer la santé et la qualité de vie de la population d’expression française du grand territoire de Hamilton et du Niagara. Ses principales activités sont : les soins de santé primaire et communautaire; les services aux nouveaux arrivants; les services de santé mentale auprès des adultes et des enfants; les programmes contre la violence basée sur le genre et auprès des enfants exposés à la violence; le programme de lutte contre la traite des personnes auprès des jeunes; et le service de promotion de la santé et du bien-être.

 

Pour plus d’informations :

Loubna Moric, directrice intérimaire – Programme contre la violence basée sur le genre

Tél. : (905) 528-0163 poste 3288  – www.cschn.ca

 

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Journée passez au mauve

En cette Journée passez au mauve, nous tenons à rappeler aux familles que de l’aide est disponible, que des ressources et des services sont là pour les aider et que personne n’est seul.
Aujourd’hui, 27 octobre, la famille du CSCHN porte du mauve pour soutenir et dire que nous sommes un endroit où les familles peuvent se tourner pour obtenir de l’aide.

Ensemble vers la réconciliation et l’espoir pour les générations à venir

Communiqué de presse – Welland (Ontario), 28 septembre 2022

 Nous tenons à reconnaître que les terres sur lesquelles nous sommes rassemblés font partie du territoire traditionnel des Haudenosaunees et des Anishinabés, dont beaucoup continuent à vivre et à travailler ici aujourd’hui. Ce territoire est visé par les traités du Haut-Canada, il fait partie des terres protégées par l’accord de la ceinture de wampum dit du Bol à une seule cuillère, et il est directement adjacent au territoire visé par le traité de Haldimand.

Pendant plus de 150 ans, au mois de septembre, plus de 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur foyer pour aller dans des pensionnats où ils ont été privés de leurs besoins fondamentaux et de leurs droits humains. La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ou plus communément appelée Journée du chandail orange, le 30 septembre, a été désigné comme date de création d’un espace sûr afin de parler de cet événement sombre de notre histoire commune, des impacts persistants du traumatisme intergénérationnel et pour appuyer le processus de guérison.

Parce que CHAQUE enfant compte et pour s’assurer que personne ne traverse à nouveau une telle épreuve, nous devons en apprendre davantage et réfléchir aux expériences vécues dans les pensionnats. Pour un avenir qui assume la responsabilité des torts du passé, nous devons faire connaître la vérité. En effet, ce n’est que lorsque chaque Canadien et que chaque Canadienne reconnaîtra et comprendra mieux les crimes commis dans les écoles résidentielles que nous pourrons aller de l’avant et commencer à guérir.

La famille du Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara s’unit au reste du pays pour rendre hommage aux nombreux enfants, femmes et filles des Premières nations assassinés et disparus. Nous offrons nos plus sincères condoléances à tous les membres des populations autochtones touchés par les profondes cicatrices laissées par le traumatisme de l’histoire, celles laissées par l’assimilation et par le génocide culturel. Nous nous engageons de plus, en tant qu’unité de travail mais aussi en tant qu’individus, à soutenir les survivants, leurs familles, leurs communautés et nous nous opposons à toutes les formes de racisme, de violence et d’intimidation.

Il reste beaucoup de chemin à parcourir pour guérir et il est de notre devoir de ne jamais oublier, dans notre voyage vers un meilleur lendemain, que nous devons nous écouter, nous croire et être présents les uns pour les autres.

Travaillons vers un avenir où CHAQUE enfant, quelle que soit sa culture, sa race ou sa religion, a droit à l’égalité des chances et à un traitement équitable.

Travaillons vers un futur où CHAQUE enfant sait qu’il a droit à l’amour, au respect et à la dignité.

Pour s’engager à changer et se concentrer sur l’espoir, rejoignez-nous le 30 septembre en portant de l’orange pour honorer les enfants qui ne sont jamais rentrés chez eux et qui attendent toujours de pouvoir dire leur vérité.

Si vous souhaitez vous aussi contribuer aux efforts de réconciliation, nous vous invitons à en apprendre davantage sur l’histoire et la contribution sociale des Premières nations.

Renseignements :

France Vaillancourt, Direction générale

Tél. : (905) 734-1141 – www.cschn.ca

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Journée nationale des peuples autochtones – 21 juin

Communiqué de presse – Welland (Ontario), 21 juin 2022

Nous tenons d’abord à souligner que les terres sur lesquelles nous sommes rassemblés font partie du territoire traditionnel des Haudenosaunees et des Anishinabés. Ce territoire est visé par les traités du Haut-Canada, il fait partie des terres protégées par l’accord de la ceinture de Wampum dit du Bol à une seule cuillère, et est directement adjacent au territoire visé par le traité de Haldimand.

Aujourd’hui 21 juin est le solstice d’été, plus long jour de l’année. C’est le moment de célébrer le pouvoir de la lumière et l’occasion de faire une introspection.  Afin de se développer et d’évoluer en tant qu’individu et en tant que Nation, il est de notre devoir de réfléchir et de déterminer la meilleure manière de s’améliorer afin de ne pas répéter les actes du passé.

De nombreuses personnes proclameront que nous devons vivre dans le présent et préparer l’avenir. Bien que cela soit sage, il y a toujours des leçons à tirer de la réflexion sur le passé. En effet, tout comme l’a déclaré le célèbre philosophe et pédagogue américain John Dewey : Nous n’apprenons pas de l’expérience. Nous apprenons en réfléchissant sur l’expérience.

Loin d’être une coïncidence puisque les peuples des Premières Nations célèbrent le solstice d’été depuis des générations, le 21 juin correspond en outre au 26e anniversaire de la Journée nationale des peuples autochtones. Faire une réflexion sur le passé à cette date est donc on ne peut plus appropriée. Faisons une réflexion consciente et délibérée des effets ravageurs du colonialisme, phénomène encore en cours aujourd’hui.

La famille du Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara reconnait les effets dévastateurs du trauma collectif et intergénérationnel et c’est pourquoi nous vous invitons à contribuer aux efforts en lien avec la réconciliation.

Nous tenons de plus à rendre hommage aux nombreux enfants, femmes et filles des Premières Nations tués et portés disparus, et à exprimer nos plus sincères condoléances aux survivants des pensionnats, à leurs familles, à leurs communautés et à tous les membres des Premières Nations touchés par un passé douloureux et par les traumatismes associés à l’histoire.

Tout au long de la journée vous trouverez sur les ondes des différentes stations de télévisions et de radios canadiennes, du contenu célébrant la richesse du patrimoine et de l’héritage des peuples autochtones. Tout comme nous le ferons, n’hésitez pas à l’écouter en famille pour soulignons tous ensemble la diversité culturelle et les réalisations extraordinaires de ces peuples, des Inuit et des Métis.

Il est de notre devoir de faire une réflexion individuelle profonde et consciente, mais aussi puisqu’elle aura un plus grand pouvoir, de façon collective. Nous vous invitons encore une fois à contribuer aux efforts en lien avec la réconciliation et à en apprendre davantage à propos de l’histoire et de la contribution sociale des membres des Premières Nations.

Renseignements :

France Vaillancourt, Direction générale

Tél. : (905) 734-1141 – www.cschn.ca

Mois de la fierté – Trouver sa voix en étant soi-même

Communiqué de presse – Welland (Ontario), 1 juin 2022

Trouver sa voix, c’est avoir la confiance de savoir que vous comptez pour pouvoir l’utiliser. – Cammi Granato

On estime que 900 000 personnes vivant au Canada sont membres de la communauté LGBTQ2s+ et qu’elles font face, au quotidien, à de considérables défis.

En effet, les jeunes membres de la communauté LGBTQ2s+ sont plus susceptibles d’être victimes d’intimidation, de harcèlement sexuel, d’abus physique et sont confrontés à un plus grand risque d’isolement social dans le milieu scolaire. Il existe aussi un risque élevé d’abus de drogues et d’alcool, de dépression, de comportement agressif et de suicide pour ce groupe.

De plus, les membres de la communauté LGBTQ2s+ sont trois fois plus susceptibles d’être victimes de violence que les hétérosexuels. Pour aggraver la situation, cette statistique ne représente pas la réalité. Les victimes, par crainte de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle, le genre et l’identité, ne portent pas toujours plainte auprès de la police.

En outre, les membres âgés de la communauté LGBTQ2s+, en particulier les hommes de plus de 65 ans, sont deux fois plus susceptibles de vivre seuls, augmentant donc leur risque d’isolement social et, par conséquent, leurs risques d’hypertension, de maladies cardiaques, d’obésité, d’anxiété, de dépression, de déclin cognitif, de maladie d’Alzheimer et même de décès.

Nous vivons dans un pays caractérisé par la diversité et l’inclusion, mais avons encore du travail à accomplir. Pour se faire, nous devons tous être plus courageux. Assez courageux pour faire preuve de compassion, pour prêter attention et s’engager dans la souffrance des autres. Il est beaucoup plus facile d’ignorer la douleur et les problèmes d’autrui que d’y faire face. Faisons donc preuve de courage pour rendre le monde meilleur et pour donner une voix aux autres afin qu’ils se sentent dignes et pour leur rappeler qu’ils ont de la valeur et qu’ils comptent.

Nous tenons à dire aux membres de la communauté LGBTQ2s+ : Nous sommes là pour vous aider et vous soutenir. Nous sommes là pour vous aider à trouver votre voix. Sachez que vous pouvez être votre vrai vous avec nous ; dès le moment où vous entrez pour la première fois ou lorsque vous nous appelez. Vous êtes toujours les bienvenus et vous méritez de vous sentir en sécurité d’être qui vous êtes vraiment.

Juin est le mois de la fierté et nous renouvelons notre engagement envers la communauté LGBTQ2s+ en hissant le drapeau Franco-Fierté pour la quatrième année à Welland et la deuxième année à Hamilton.

Parce qu’il est impossible de trouver sa voix si l’on n’ose pas être soi-même, nous sommes ici à bras et à cœur ouverts, avec courage et compassion, et parce que, après tout, l’amour c’est de l’amour.

 

Renseignements :

France Vaillancourt, Directrice générale

Tél. : (905) 734-1141
www.cschn.ca

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Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

L’amour doit gagner

Communiqué de presse – Welland (Ontario), 16 mai 2022

Ce monde serait bien meilleur si on faisait l’effort d’être moins horribles les uns envers les autres.– Elliot Page

 

Demain, 17 mai, nous soulignerons la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

Afin de montrer notre engagement envers le bien-être de la communauté LGBTQ2s+, les membres de la famille du CSCHN porterons fièrement des macarons, créés par nos collègues de la Fondation Émergence, comme symbole de solidarité.

Nous tenons à souligner cette journée importante en réitérant que nous nous opposons à la haine, à toutes formes de violence, d’oppression et d’exclusion systématiques et que nous sommes fiers et fières de déclarer que nous sommes là pour tous.

Parce qu’il y a 69 pays qui ont des lois qui criminalisent l’homosexualité.

Parce qu’en Russie les membres de la communauté LGBTQ2s+ font écourter leurs vies.

Parce qu’en Floride, il y a une interdiction de l’État – qui stipule que le mariage signifie uniquement une union légale entre un homme et une femme en tant que mari et femme.

Et parce qu’encore plus près de nous, dans le Niagara et à Hamilton, il y a des jeunes qui ne peuvent pas être authentiquement eux-mêmes par peur d’être rejetés par leurs proches.

Nous sommes là, sans jugement, à bras et cœurs ouverts et parce qu’après tout, l’amour c’est de l’amour.

Renseignements :

France Vaillancourt, Directrice générale

Tél. : (905) 734-1141 – www.cschn.ca

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